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L'impuissance de la puissance

par Matt 12 Octobre 2016, 08:00 Relations internationales

« A tous moments les rois et les personnes qui détiennent l’autorité souveraine sont à cause de leur indépendance dans une continuelle suspicion et dans la situation et la posture des gladiateurs, leurs armes pointées, les yeux de chacun fixés sur l’autre. » Thomas Hobbes

« A tous moments les rois et les personnes qui détiennent l’autorité souveraine sont à cause de leur indépendance dans une continuelle suspicion et dans la situation et la posture des gladiateurs, leurs armes pointées, les yeux de chacun fixés sur l’autre. » Thomas Hobbes

La puissance d’hier ou l’illusion des gladiateurs

Les Etats ne peuvent se considérer qu’à travers un dialogue de puissance que rien ne saurait interrompre ni ordonner : la guerre devient donc la norme et la paix l’exception.

Le gladiateur de Hobbes au défi de la paix

L’obsession de puissance accompagne la naissance du système international moderne. La puissance tend à l’ordre par les jeux d’équilibre, la puissance est égoiste (celui qui en dispose peut agir dans le sens de ses intérêts). Paradoxe : tout Etat mêle ambition de puissance et quête de l’équilibre.

Le concert des Nations mis en place par le Congrès de Vienne fut le premier exercice moderne de la puissance, avec des valeurs communément partagées et la règle de l’intangibilité des frontières. Système jadis crédible qui réunissait un petit nombre d’Etats qui entretenaient l’illusion d’une concertation minimale. Le conservatisme rassure car il semble garantir contre l’aventure excessive.

La Guerre Froide a connu le même conservatisme de puissance : obsession de l’intangibilité des frontières, même illusion souverainiste, même culte d’équilibre, même myopie qui condamnait les dirigeants à ne pas voir les peuples et les sociétés derrière l’Etat. Cela a retardé la satisfaction des besoins d’intégration sociale internationale, a paralysé le multilatéralisme. Ce qui a joué un rôle fondateur dans la mise en place de la GF c’est la tonalité exclusivement militaire de la puissance (cf. l’URSS : géant militaire qui souffre de malformations économiques). De plus, les pays nouvellement décolonisés se militarisent et la guerre devient un gage de respectabilité (cf. guerres entre pays décolonisés ; cf. les généraux issus de la puissance coloniale sont portés au pouvoir). Pendant la GF, la capacité militaire devient un outil de puissance puisqu’elle décidait du niveau de contrôle sur la vie internationale. Jeu double car la puissance s’affirmait deux fois : face à l’ennemi avec lequel on rivalisait et face à l’allié qu’on voulait contrôler. Les alliances militaires (cf. Otan, Pacte de Varsovie) ont prouvé que la puissance surclassait la souveraineté.

  • Le Concert des Nations présumait l’égalité des parties contractantes, alors que la GF supposait l’asymétrie, la relation de protection et de polarisation. Mais ce monde polarisé suscitait des stratégies de résistance qui contribuèrent à le défaire (cf. France sort Otan en 1966). On peut ainsi dire que les communautés de puissance se révèlent précaires dès lors qu’elles ne sont plus alimentées par une activation de la menace.

Ce dernier point valide les thèses de Carl Schmitt. Face à la décomposition du bloc soviétique, les USA ont dû réactiver la flamme de la puissance pour en faire un argument de politique étrangère et intérieure. Cependant, la guerre froide enraya durablement la réalité et les vertus de la puissance. Les USA privés de leur ennemi ont acquis le statut de superpuissance militaire mais ont du prendre conscience que la capacité de la ressource militaire était surévaluée.

Aujourd’hui, les USA arrivent largement en tête du palmarès militaire :

-En 1990 : budget américain pour la défense = 300 mds (5,6% de leur PIB) ; France et Allemagne = 40 mds.

-En 2001 : budget américain pour la défense = + 400 mds (4% du PIB) France= 30 mds (2% PIB)

  • Dépenses militaires USA dépassent en volume celles des dix pays suivants réunis.

L’unilatéralisme conservateur suppose une condition que la fin de la bipolarité a profondément ébranlée : que la puissance militaire reste cohérente, absolue et sans la moindre faille.

La perte d’évidence

Le gladiateur de Hobbes participait à un jeu très simple : son rôle était de s’imposer en faisant usage, dans l’arène, d’une force licite et dispensée de toute retenue. En réalité, la puissance militaire a toujours caché des facteurs plus sensibles de puissance : de simple lutteur, il prend des allures de décathlonien, jusqu’à craindre la défaillance là où il est le moins performant.

La puissance économique se dissimule derrière la puissance militaire (dépendante d’un budget et d’un choix économique), mais elle garde son importance. L’absence d’armée signifiait l’absence d’influence politique internationale (cf. Allemagne ou Japon). Cependant, la capacité économique américaine confirme sa puissance. Par son PIB le Texas se hisse au niveau du Canada, le Wisconsin avec l’Arabie Saoudite ! Ainsi naît la conviction que les USA peuvent dominer le monde autant par le glaive que par le marché.

  • Mais l’évidence peut égarer : le PIB n’est pas une mesure parfaite de la puissance. S’agit-il de mesurer la puissance commerciale, la puissance financière, le degré de dépendance d’une économie par rapport à une autre ?

Le commerce mondial suggère un double écran qui recompose les logiques de puissance : Le régionalisme qui les module[1] et l’interdépendance qui les complique[2]. On voit ainsi coexister deux logiques de puissance :

-Celle de Hobbes précisément fondée sur l’étanchéité des Etats : la faiblesse de l’adversaire devient la force de l’autre.

-Celle qui s’exerce dans le contexte d’interdépendance : le cloisonnement disparait et la souveraineté cède devant la complexité des liens d’échange.

  • L’optimum de puissance consiste à combiner les postures souverainistes (pour se protéger) et l’aptitude à contrôler les règles et le comportement des autres acteurs pour les contenir (cf. les USA qui combinent souverainisme, ingérence et efforts de régulation ; cf. disposition par laquelle le Congrès se réserve le droit de sortir de toute disposition unilatérale qui serait contraire aux intérêts nationaux lors de la ratification de l’OMC).

Mais l’Etat s’accommode mal des logiques de système pourtant en pleine progression : elles l’enferment dans ce qu’il redoute (l’incertitude, l’imprévisibilité, le précaire, l’inévitable) et le rendent dépendant d’une conjoncture qui n’est plus le simple fait de son espace national. Plus l’échange est nourri entre le fort et le faible, plus le premier devient dépendant des conjonctures sociopolitiques qui encadrent le second. Le résultat net de la mondialisation est d’avoir exposé la puissance économique à la pression presque incontrôlable des sociétés. La déréglementation du marché de la puissance crée des aubaines pour les plus faibles.

Indonésie, Nigeria, Brésil font valoir leur poids économique pour revendiquer un siège de membre permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU. Mais le rapport démographique n’est plus un repère sûr de la géopolitique ; il est plus symbolique que perturbateur du jeu de puissance. Les effets ne sont pas à négliger pour autant (cf. la ressource démographique palestinienne permettant de contrebalancer la puissance (militaire, économique, technologique) israélienne). Le facteur démographique intervient de manière plus indirecte :

-Tout flux migratoire est répertorié en termes de « pression » ou « menace ». Deux scénarios sont alors possibles :

  • Les Etats traditionnels rejettent toute idée d’ouverture et la puissance est condamnée à l’usure face aux flux mondiaux croissants.
  • Ils composent avec l’évidente fluidification et doivent repenser leur conception et leur pratique de la puissance.

-Les structures démographiques blessent la puissance par leur instabilité. Par exemple, on peut noter l’importance des processus d’urbanisation. La croissance brutale de certaines villes dans un contexte de développement manqué en fait des lieux de rupture du lien social. L’Etat pénètre peu ces espaces dans lesquels se constituent des micropuissances (cf. Le Caire avec mafia, banditisme).

  • des facteurs de puissance mal dominés se trouvent saisis par des acteurs sociaux, utilisés contre les Etats et réintroduits comme telle dans l’arène internationale.
  • Thèse de Susan Strange : la domination politico-militaire sur un territoire se révèle hasardeuse. La capacité d’agir ne s’apprécie plus en termes d’espaces bornés, mais en termes d’espaces virtuels. Exemple : la Chine pénètre les espaces économiques mondiaux en développant des zones écoq spéciales comme Hong-Kong tout en délaissant le vaste territoire.

Ainsi, la puissance est doublement brouillée : à travers les effets pervers de certaines ressources qui se retournent contre elle, mais aussi à travers la mutation qu’elle subit et qui rend facile sa privatisation. Apparait ainsi le soft power : chute de Saigon en avril 75 est concomitante de la séduction de l’American way of life. Montre que la coercition peut être moins opérante qu’une hégémonie fondée sur un consentement plus ou moins actif des dominés. Le gladiateur s’efface devant le séducteur pour imposer une autre lecture de la puissance fondée sur l’effort de socialisation. Joseph NYE : « leadership international par consentement ».

Rupture en 1976 avec arrivée de Jimmy Carter : propose une nouvelle politique étrangère fondée sur la diffusion des valeurs américaines. Chiffres : En 1993, l’Equateur importe 99,5% de ses films des EU, la France 57%. Alors que le marché américain ne produit que 6% des films au niveau mondial, les longs métrages venus des EU correspondent à 50% du temps mondial de projection. La langue anglaise est le dénominateur commun des élites.

Attention, douceur du soft power ne rime pas toujours avec efficacité. Il s’adresse à chaque individu qui en fait un usage propre, ce qui rend le jeu international incertain et imprévisible. Situation dans laquelle le puissant rencontre des microdécideurs dont il maitrisera faiblement les réactions. Erreur de penser que consommer américain conduirait à approuver la diplomatie et la poq américaine. Exemple : 1986 : révolte au Caire à la veille de l’intervention américaine en Irak où les fast foods furent mis à sac. Exemple : anti américanisme en Amérique du sud ne cherche pas à renier les vedettes du cinéma ou de la chanson américaine.

  • La puissance se casse et se fragment en s’orientant vers l’individu : elle ne contraint plus mais elle influence, elle se détourne des structures pour s’adresser à l’individu. Rôle de l’ennemi aboli relégué au fantasme. Ce jeu enlève toute raison d’être à la négociation et au compromis. D’ailleurs la puissance peut être déçue : otages américains de Téhéran en 1979 et attentats du 11 sept 2001 montrent que la séduction ne protège pas contre la violence.
  • Rhétorique néoconservatrice qui a saisit l’occasion pour réhabiliter les vertus du hard power.

Si la puissance se cherche, elle n’est pas extensible à l’infini ; ce qu’elle gagne en imagination, elle le perd en faculté d’anticipation (qualité que Hobbes reconnaissait à la puissance).

Un gladiateur en péril

Peut-on conclure à un pur triomphe de la puissance américaine sur l’URSS ? Trois faiblesses apparaissent pendant la GF :

-Elle doit se battre sur plusieurs fronts : dans l’arène des Etats, des peuples, des nations (1).

-Le conflit mené se complique de batailles secondaires (2)

-Incapacité à contenir l’entrée de nouveaux acteurs qui brouillent son propre jeu. (3)

  1. Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes relègue la puissance à un rang plus modeste : elle est désormais soumise à un ordre international où les peuples coexistent harmonieusement émancipés de toute servitude externe ou interne.

Ce concept entraine un double déplacement :

-A la légitimité des guerres interétatiques succède les mouvements de libération : ces nouvelles mobilisations accèdent au statut de question internationale, dont les acteurs utilisent des armes spécifiques : engagement militant, arme psychologique, terrorisme, agitation. Plus la nation est outragée plus la mobilisation est conséquente, puissance qui suscite la contre puissance. Exemple : Inde, Indochine, Algérie, Vietnam.

-Le concert des Etats cède devant le concert des nations : l’Etat n’est plus une fin en soi mais est tributaire de sa capacité à incarner la nation. Le principe des nationalités devenait tour à tour argument de puissance et facteur d’impuissance. Exemple : élément catalyseur du IIIe Reich mais source d’affaiblissement pour les nvx Etats d’Europe centrale (Roumanie, Yougoslavie, Tchécoslovaquie…). L’intimité entre puissance de l’Etat et degré d’intégration nationale est forte, voire paradoxale. Les mobilisations identitaires sont des facteurs de régression de puissance (cf. Tchétchénie, Tibet) mais en même temps, toute perte de puissance de l’Etat encourage et renforce les mouvements identitaires qui s’attaquent aux conditions d’intégration nationale. Exemple : crise de l’Etat ivoirien à la disparition de Félix Houphouët-Boigny, qui a peu à peu conduit à l’invention du concept d’ivoirité et à la fragmentation ethnique ayant aboutit à la guerre civile de 2000.

  1. La bipolarité a elle-même inventé les conditions de sa propre déstabilisation.

On pensait que cet ordre bipolaire ne laissait aucune autonomie aux batailles qui s’y livraient : impossibilité d’agir contre autrui sans être parrainé par plus puissant. Etre puissant signifiait d’être en mesure de contrôler les luttes qui opposaient entre eux les plus petits. Mais cet ordre est exigeant, donc précaire et instable. Sa réalisation a porté la puissance plus haute que jamais, mais elle annonçait sa perte.

Rien a priori ne faisait du conflit israélo-palestinien un conflit de guerre froide. URSS soutenait la création d’Israël et le soutien américain n’est devenu massif qu’à partir de 1967. Les alignements se firent par le jeu d’une attraction progressive : Moscou comprit que l’évolution interne du monde soviétique le conduisait à dénoncer le sionisme comme un ennemi, au même titre que le capitalisme ou l’impérialisme. Plus les conflits s’aggravaient, plus les alignements étaient dessinés. Guerres de 1967 et 1973 furent véritablement cogérées par Moscou et Washington. Rares sont les conflits périphériques qui firent exception. Nehru aligna son pays sur l’URSS, les conflits d’Afrique australes furent aspirés avec la même vertu simplificatrice par la rivalité est/ouest. La bipolarité crée un jeu de puissance redoutable qui contrôle en fait le combat des autres, leurs alliances, leurs référents idéologiques, et les valeurs pour lesquelles ils se battaient.

Mais, chaque conflit, aussi périphérique fut-il a conservé une part d’autonomie : n’importe quelle superpuissance ne saurait pré-fabriquer le sens que le conflit revêt pour les acteurs qui y participent (même si elle fournit des aides, des emblèmes, une visibilité). Puissance américaine a toujours eu une pression limitée sur le gouvernement israélien, puissance soviétique limitée aussi sur Nasser ou Fidel Castro.

Cette marge d’autonomie s’inscrit dans le lent processus d’érosion de la puissance qu’on aperçoit dès l’époque faste de la bipolarité. Les EU n’ont jamais réussi à imposer leur propre engagement en Asie comme étant celui de l’Occident tout entier. Exemple : Discours gaulliste de Phnom Penh en 1966 contre la guerre du Vietnam. La défaite de 1975 suggérait ainsi que la suprématie gagnée au centre du système international n’octroyait mécaniquement aucun avantage à la périphérie et que l’unification du système international autour d’un mode unique de cotation de la puissance devenait incertaine.

Cela est prouvé par le fait que la fin de la bipolarité ne met pas fin aux conflits du Sud. Ils ne sont donc pas que le pâle reflet de la compétition est/ouest. Radicalisation du conflit israélo-palestinien, décomposition du régime de Kaboul confirment que ces affrontements « périphériques » obéissaient à une rationalité propre. La puissance d’hier n’est pas celle que l’on présente aujourd’hui : elle se limitait à un travail de captation du jeu des autres. Etre puissant supposait de pouvoir se rendre indispensable. Les graves conflits africains, guerres civiles et dérapages ethniques ne sont pas de produits de la post-bipolarité mais prolongent des formes de conflictualité ancienne.

  1. L’arrivée massive dans l’arène internationale de nouveaux combattants, liée à la prolifération de nombre d’Etats.

En 1914, on compte 56 entités souveraines ; 142 Etats apparaissent au tournant du siècle. La plupart des Etats aujourd’hui se situent en dessous du seuil de puissance : plus de 80 Etats on un IDH inférieur à 0,7 ; 145 Etats ne peuvent pas aligner plus de 100 000 hommes. Il n’y a plus une arène mais deux : les petits Etats gagnent en puissance ailleurs, la privatisant de manière à disposer de ressources qui leur sont nécessaires (cf. les paradis fiscaux sont tous des petits pays) ; cependant, la prolifération de la privatisation de la puissance affaiblie l’Etat car elle est souvent le jeu d’acteurs privés (qui privent l’Etat de capacité réactive et de contrôle).

Après la seconde guerre mondiale, deux superpuissances se distinguent par leurs exceptionnalités : la détention de l’arme nucléaire. Cette puissance ouvrait une capacité triplement inédite :

-La puissance nucléaire invente de nouvelles règles qui s’imposent à tous, elle dessine une organisation nouvelle du système international, jusqu’alors inconnue.

-Elle offrait à ses détenteurs un vrai leadership sur leurs alliés respectifs.

-Elle créait de fait un droit distinct et dérogatoire de gestion des affaires du monde.

Toutefois, cette situation de parfaite dyarchie ne dura pas car d’autres pays de dotèrent de la bombe A[3]. Ainsi le jeu de distinction changea : la puissance supposait la capacité de contenir les logiques de prolifération (cf. les traités de non prolifération nucléaire en 1968 et 1995). A mesure que se formait cette oligarchie internationale apparaissait un ensemble de stratégies qui permettaient de la contester de manière efficace[4].

Ce qui vient à faillir n’est pas la puissance prise comme telle, mais le régime qui l’organise. Comme si la puissance avait renoué avec l’anarchie d’antan, face aux nouveaux enjeux, le chacun pour soi semble prendre le dessus, rendant vaine toute convention internationale. Mais en réalité elle se piège elle-même :

  • Elle perd sa capacité à exclure les autres, sauf à consentir à un prix élevé. Du coup cela implique une obligation de partager ce qui contribue à la dévaluer
  • La puissance ne produit pas la norme comme autre fois : ai lieu de s’imposer à mesure qu’elle est produite, la norme est sans cesse renégociée, redéfinie, contournée par le plus faible.
  • Ce nouveau marché laisse de + en d’initiatives à des acteurs privés, savants, experts, trafiquants en tout genre.

Ce jeu contestataire, public et privé enrichit les RI qui érodent la logique de puissance et lui font perdre les prétentions auxquelles Washington et Moscou aspiraient au cours de la GF et au moment où ils inventaient le TNP.

[1] Par exemple, une juxtaposition de forces est moins crédible (Cf. la puissance économique de l’UE qui dépasse celle des USA)

[2] Par exemple, le mélange de souveraineté et d’interactions attache les puissances anciennes aux puissances émergentes (Cf. La Chine, qui a les moyens de faire pression sur les USA par les finances).

[3] GB en 1952, France en 1960, Chine en 1964, Inde puis Pakistan en 1998

[4] Impasses de la puissance : aucun dispositif de sanctions crédibles ; contrôles difficiles à mener ; distinction difficile entre recherche civile et recherche militaire.

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