Après une nuit dans le train, nous arrivons à la gare de Lijiang. Comme à mon habitude, je visite les toilettes locaux : ils sont absurdement sales, il n’y a pas d’eau courante et les odeurs sont particulièrement horribles. C’est la preuve que nous nous enfonçons dans la campagne chinoise… La ville se divise en deux ; une ancienne et une nouvelle villes. Mon guide du routard décrit la nouvelle ville de Lijiang comme « une ville moche comme toutes les villes moyennes de Chine ». Je pense que mon guide, dans sa grande franchise, n’est pas loin de la vérité, c’est effectivement sans grand intérêt touristique.
Des toilettes sans eau courante en Chine...
Le marché de Lijiang, entre gaspillage et manque d'hygiène...
L’ancienne ville de Lijiang, par contre, est vraiment sublime. La ville est composée de délicieuses demeures traditionnelles Chinoises. La cité est vraiment exceptionnelle, car ce n’est pas dans la tradition chinoise de garder des constructions aussi vieilles : Le patrimoine architectural est très mal conservé comparé à celui de l’Europe. C'était vraiment génial, car en plus, il n’y avait pas grand monde en avril et peu de touristes. Tout en haut de la ville, nous montons dans un parc payant, qui surplombe l’ancienne ville. Le parc mérite son prix. C’est également dans ce parc que je commanderai mon premier café en mandarin. Nous visitons ensuite un temple bouddhiste situé dans le parc, avec des moines qui parlent en anglais et qui proposait de multiples souvenirs, la Chine a ainsi transformé ses temples en attraction touristique ?
Une rue de la vieille ville de Lijiang
Un canal sympathique
Un bar à Lijiang
La ville de Lijiang
Un temple bouddhiste de Lijiang
Après avoir passé la journée ici, nous quittons la ville en débattant avec mon guide, je crois sur la méthodologie à adopter de l’analyse du nationalisme dans des contextes culturels différents ou un truc comme ça (on est en Sciences Po ou on ne l’est pas).
Avant de prendre le train, on décide de faire les courses et il s’est passé un évènement assez amusant. Nous sommes allés dans une petite épicerie avec des tarifs très compétitifs et avons acheté beaucoup de choses. A la sortie, nous furent accueillis par un petit chien très mignon, que je me mis à caresser. Les propriétaires sortirent alors et me proposèrent d’adopter le chiot. Malheureusement, mon camarade Chinois, ayant peur que j’accepte ne me traduit pas cela et me l’annonce plus tard, une fois que nous sommes déjà partis.
Finalement, on rentre à Kunming en bus-couchette. Pour faire court, ce fut une torture. Ça pue, il y a du bruit, trop de lumière, c’est inconfortable. Ne prenez pas les bus couchettes en Chine, préférez le train.
On rencontre des Français sur le chemin. Un couple qui vit à Hong Kong avec leurs enfants qui sont au lycée français, nés aux Etats-Unis. Du coup, ils auront probablement la nationalité américaine, française et hongkongaise (résidence permanente). Pff, certains sont nés pour être internationaux… Mon camarade qui parle Chinois les aide car ils ont des problèmes avec leurs billets. En tous cas, ça fait plaisir de voir des Français en zone inconnue...
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